Dès leurs premières années dans la vie active, les jeunes s’interrogent de plus en plus sur la manière de construire leur avenir financier. Ils cherchent à concilier leurs projets de court terme (voyages, logement, entrepreneuriat) et leurs objectifs à long terme (accès à la propriété, retraite, protection de leurs proches).
Ce moment charnière du début de carrière est bien plus qu’une période de transition : c’est une opportunité décisive pour ancrer des réflexes durables, structurer un socle patrimonial et faire les bons choix dès le départ.
Encore faut-il disposer de repères clairs, d’outils adaptés et d’un accompagnement pédagogique. C’est là que le rôle du conseiller en gestion de patrimoine prend toute sa valeur.
Contrairement aux idées reçues, les jeunes actifs ne sont ni désintéressés ni immatures financièrement. Ils sont, au contraire, de plus en plus nombreux à vouloir structurer leur avenir patrimonial dès les premières années de vie professionnelle.
Selon une étude Ifop pour l’UFF (2017), 90% des 25-35 ans considèrent qu’il est important de bien gérer son patrimoine personnel dès le début de la vie active.
Cependant, leurs attentes diffèrent des générations précédentes. Leurs priorités sont généralement :
Votre rôle en tant que CGP est de transformer cette curiosité patrimoniale en passage à l’acte en leur donnant les bons leviers au bon moment avec un langage clair, des exemples concrets et un accompagnement hybride.
Avant de penser placement ou transmission, tout jeune actif doit consolider trois piliers : protection, liquidité et stabilité budgétaire.
La première étape consiste à se constituer une épargne de précaution équivalente à trois à six mois de dépenses courantes. En parallèle, il est essentiel de sécuriser ses revenus par une bonne couverture en prévoyance. Les risques sont souvent sous-estimés, alors qu’ils constituent un vrai point de fragilité pour les indépendants ou salariés en mobilité.
Selon une étude d’Ipsos en 2024, 59% des moins de 35 ans préfèrent « profiter du présent » plutôt qu’anticiper par peur de l’incertitude. Ce rapport au temps nécessite un accompagnement pédagogique pour démontrer qu’épargner, ce n’est pas renoncer : c’est se libérer.
Même avec des montants modestes, les jeunes peuvent commencer à investir intelligemment. Grâce aux versements programmés sur une assurance-vie ou un PEA, orientés vers des unités de compte (ETF, fonds ISR, thématiques), ils peuvent lisser le risque dans le temps tout en faisant croître leur capital.
Selon l’INSEE (2021), seuls 9% des ménages de moins de 30 ans disposent d’un patrimoine significatif et à peine 1% appartiennent à la catégorie des ménages à haut patrimoine. Entre 30 et 39 ans, ces proportions progressent à 15% pour l’ensemble des ménages et 8% pour les patrimoines élevés.
Une dynamique confirmée par l’Observatoire des inégalités (2023), qui souligne que le patrimoine des 60-69 ans est quatre fois plus élevé que celui des 30-39 ans.
Ces écarts illustrent clairement que l’accumulation patrimoniale est progressive et que le temps joue en faveur de ceux qui démarrent tôt.
Pour un jeune actif, investir dès les premiers revenus, même de manière modeste, permet de bâtir un socle solide et de capter les effets du long terme.
L’immobilier reste un actif rassurant pour beaucoup de jeunes actifs. Il coche plusieurs cases : rendement locatif, sécurité, levier fiscal et possibilité de transmission.
Grâce à l’accès au crédit, notamment avec des prêts longue durée ou le PTZ, il est possible de se constituer un bien tangible dès les premières années. En investissant dans une résidence principale ou un bien locatif via une SCI, le jeune actif peut enclencher une stratégie à long terme.
D’après Ipsos, 41% des moins de 35 ans préfèrent cependant placer leur argent sur des supports mieux rémunérés, quitte à le bloquer sur plusieurs années contre 40% chez les plus de 50 ans. Un signe que le rapport au risque évolue.
Ces données impliquent un conseil adapté : profil de risque, horizon d’investissement, capacité à absorber la volatilité. Le CGP doit proposer des simulations scénarisées pour sécuriser l’arbitrage.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les jeunes ne sont pas indifférents aux enjeux successoraux. Ils les intègrent dans leur vision long terme notamment lorsqu’ils commencent à construire un patrimoine structuré.
Selon Ipsos, 48% des moins de 35 ans acceptent une fiscalité élevée en cas de succession si le placement est performant durant la phase de détention. Ce chiffre souligne leur volonté de prioriser la valorisation avant tout, quitte à ajuster la transmission plus tard.
Accompagnez cette logique par des outils adaptés : assurance-vie multisupport avec clause démembrée, constitution de SCI, démembrement croisé, donation temporaire d’usufruit...
Les jeunes actifs ne cherchent pas un « plan parfait ». Ils attendent des solutions concrètes adaptées à leur quotidien, à leurs valeurs et à leurs capacités. Votre rôle, en tant que CGP, consiste à traduire la complexité patrimoniale en leviers accessibles et lisibles.
Changement de ville, évolution professionnelle, statut d’indépendant, arrivée d’un enfant… le parcours de vie des 25-35 ans est rarement linéaire. C’est pourquoi il est essentiel de proposer des produits souples et des architectures évolutives :
Ce niveau d’adaptabilité est un facteur différenciant dans la relation de conseil.
Les jeunes actifs souhaitent que leur argent ait un impact positif. Selon Ipsos, 50% des moins de 35 ans connaissent le label ISR (Investissement Socialement Responsable), et 41% d’entre eux considèrent que les fonds labellisés financent des projets très différents des fonds classiques.
Autre chiffre marquant : 75% des personnes bien informées sur le label estiment que ces placements sont réellement engagés.
En pratique, intégrer des fonds labellisés ISR, des ETF ESG ou des SCPI à vocation environnementale dans une allocation permet de répondre à ces nouvelles attentes tout en gardant un pilotage fin du rendement et du risque.
Chez les jeunes actifs, l’optimisation fiscale peut devenir un déclencheur lorsqu’elle est bien expliquée.
Par exemple, un cadre imposé à 30% peut être séduit par un PER individuel :
Ces arbitrages doivent s’appuyer sur des simulations chiffrées intégrées au parcours de conseil.
Selon Ipsos, en 2024, l’intérêt des jeunes pour l’épargne ne cesse de croître : 64% des moins de 35 ans déclarent porter une attention forte aux produits financiers, un chiffre en nette progression par rapport à 2021.
Les jeunes veulent comprendre et piloter. Cette génération, curieuse et connectée, recherche un partenaire de confiance, capable d’expliquer, de vulgariser et d’éclairer des décisions complexes.
Le CGP devient un coach de vie financière qui aide à construire des trajectoires patrimoniales durables. Les outils digitaux deviennent alors de nouveaux standards.
Les jeunes actifs attendent :
Grâce à une plateforme comme HUB Patrimoine, le CGP peut créer une feuille de route patrimoniale personnalisée, visuelle et accessible à tout moment par le client. Elle intègre les :
Ce parcours digitalisé devient un fil rouge de la relation, favorise l’engagement du client et renforce la valeur perçue du conseil.
Pour les jeunes actifs, c’est l’assurance de garder le cap, tout en conservant autonomie et visibilité.
En résumé, les jeunes actifs ne sont plus à convaincre : ils veulent agir, investir, comprendre, sécuriser, transmettre… mais avec des repères clairs, des solutions personnalisées et un accompagnement qui respecte leur rythme de vie.
Pour les CGP, c’est une opportunité stratégique : instaurer une relation de confiance dès les premiers choix financiers, c’est ouvrir la voie à un accompagnement long terme.
FASST vous accompagne dans cette mission : outiller vos conseils, fluidifier vos parcours, valoriser votre expertise. Parce que la nouvelle génération patrimoniale mérite le meilleur du conseil !