L’année 2025 marque un tournant pour les professionnels du patrimoine. Après l’Open Banking, place à l’Open Finance. L’entrée en vigueur progressive du cadre FIDA (Financial Data Access), porté par l’Union européenne, redéfinit l’accès aux données financières. Pour les CGP, c’est bien plus qu’un changement réglementaire : c’est une opportunité stratégique de réinventer leur chaîne d’outillage.
Le règlement FIDA (Financial Data Access) s’inscrit dans le sillage du RGPD et de la DSP2. Il crée un cadre juridique structurant pour le partage sécurisé des données financières entre institutions et prestataires tiers, avec le consentement explicite du client. Le champ couvert va bien au-delà des comptes bancaires. Sont désormais concernés :
L’Open Finance devient une réalité opérationnelle.
Le texte FIDA a été adopté par la Commission européenne en 2023. Sa mise en application est opérationnelle depuis cette année avec des obligations progressives côté établissements financiers… mais aussi côté prestataires de services comme les CGP ou les agrégateurs.
Vous devez dès aujourd’hui évaluer votre niveau de préparation. Avez-vous une architecture logicielle compatible ? Vos outils intègrent-ils des connecteurs API ouverts ? Vos parcours clients permettent-ils un recueil de consentement conforme ?
Jusqu’ici, l’accès aux données patrimoniales des clients reposait sur l’auto-déclaration, l’échange de PDF ou des exports partiels. Désormais, grâce à l’Open Finance, vous pouvez récupérer :
Prenons cet exemple : vous préparez un audit retraite pour un client de 48 ans, TNS avec 4 contrats assurance vie, 1 PEA, et 2 crédits. Grâce à l’Open Finance, vous récupérez en quelques secondes l’ensemble des données et générez en quelques minutes une projection consolidée et un plan d’arbitrage.
Fini les ressaisies manuelles, les documents à scanner, les tableaux Excel bricolés.
L’Open Finance permet d’automatiser :
Résultat : vous passez moins de temps à collecter l’information et plus de temps à produire du conseil à valeur ajoutée.
L’Open Finance repose sur des API ouvertes et sécurisées. Vos outils doivent impérativement pouvoir dialoguer avec ces flux. HUB Patrimoine, par exemple, intègre nativement des connecteurs vers des partenaires interconnectés (Hokus pour l’assurance vie, Odonatech pour la finance comportementale, Coanda pour les profils de risque…).
Chaque donnée importée peut être synchronisée, tracée, historisée et réutilisée dans vos recommandations. Ce n’est pas juste de l’agrégation. C’est une base pour structurer vos livrables, votre devoir de conseil et votre pilotage client.
L’Open Finance impose ainsi de nouveaux standards en matière de gestion du consentement. Chaque donnée collectée doit l’être avec l’accord clair du client. Les outils comme BeCLM (intégré au HUB) permettent de tracer chaque étape, du consentement à l’usage, jusqu’à la finalité et ceci dans la durée.
Pensez à mettre à jour dès maintenant vos parcours KYC pour intégrer une case de consentement FIDA, avec mention de l’usage et de la durée. Cette démarche vous évite toute non-conformité en 2026.
Vous n’avez pas besoin d’activer toutes les fonctionnalités dès demain. Commencez par les cas qui répondent à une problématique forte :
Avec Hokus, visualisez en temps réel les supports d’un contrat sans passer par le portail assureur. Vous gagnez 20 minutes sur chaque rendez-vous et multipliez par 150 clients. Ce sont des jours gagnés chaque mois.
L’Open Finance ne sert à rien si la donnée collectée n’est pas bien utilisée. Investissez dans la formation de vos équipes sur :
Avec Upsys ou La Bienveillance Financière, vous pouvez intégrer des outils de projection visuelle, scénariser des hypothèses et justifier chaque recommandation sur des bases solides.
Sécurité : les flux API doivent être hébergés sur des serveurs conformes HDS/RGPD. Vérifiez bien vos fournisseurs.
Consentement : tracez tout. En cas de contrôle, vous devez pouvoir démontrer le « qui, quand, quoi, pourquoi ».
Interopérabilité : évitez les outils en silo. Privilégiez les solutions déjà interconnectées dans un écosystème fiable (HUB Patrimoine par exemple).
Lisibilité client : traduisez les données techniques en informations compréhensibles. Le rôle du CGP ne disparaît pas, il s’élève.
En somme, l’Open Finance, via le règlement FIDA, va transformer en profondeur les pratiques patrimoniales. Ce n’est pas une option, c’est un nouveau standard. Et les CGP qui sauront l’anticiper auront une longueur d’avance : plus de temps pour le conseil, plus de rigueur sur la conformité, plus de valeur dans la relation client.
FASST et HUB Patrimoine vous accompagnent dans cette mutation. En structurant un écosystème interopérable, modulaire, sécurisé et activable selon vos usages, nous faisons de l’Open Finance une opportunité concrète, pas une contrainte.