La distribution d’assurance de personnes se réinvente sous la pression des attentes des clients, des contraintes réglementaires et d’un environnement économique instable. Pour les courtiers, qu’ils soient indépendants, grossistes ou intégrés à un réseau, la digitalisation est une sorte de condition de survie opérationnelle mais aussi un véritable levier de développement.
Les outils technologiques apportent désormais des réponses concrètes et ciblées aux irritants du quotidien : souscription chronophage, parcours clients morcelés, incohérences des données, pilotage commercial hétérogène…. Le tout dans un contexte où la concurrence ne se joue plus uniquement au niveau des tarifs mais également de l’efficacité des services rendus.
Tous les courtiers doivent aujourd’hui répondre aux mêmes attentes : raccourcir les délais de traitement, sécuriser les process, personnaliser les réponses et maintenir un accompagnement client de qualité.
À l’approche des Journées du Courtage (16 et 17 octobre 2025), il est plus que jamais nécessaire de clarifier sa trajectoire numérique. Non pas en empilant les outils mais en structurant une vraie stratégie digitale.
Depuis l’entrée en vigueur de la DDA, chaque proposition de contrat doit être justifiable, documentée, traçable et surtout adaptée au profil du client. Dans le collectif, la complexité augmente encore : diversité des statuts des salariés, pluralité des conventions collectives, options facultatives en santé ou prévoyance, intégration des dispenses, multi-établissement… Autant d’opérations qui restent trop souvent manuelles, sujettes à erreur ou dépendantes d’interprétations non sécurisées.
Selon une étude récente de Bolttech (mars 2025) répondre à une demande de devis en 5 minutes plutôt qu’en 10 minutes génère 10 fois plus de réponses positives et 50% des affaires sont remportées par le premier à répondre.
Dans un contexte qui impose des standards de réactivité à tous les métiers de service, la rapidité devient un avantage concurrentiel décisif. Réduire les délais, ce n’est pas seulement améliorer l’expérience client, c’est surtout préempter l’opportunité commerciale avant même que la concurrence n’entre en jeu.
Les outils digitaux permettent en effet de cadrer le conseil, de sécuriser les propositions et de limiter considérablement les allers-retours entre le courtier, le client et l’assureur :
Pour un conseiller, le temps passé à décrypter manuellement tous ces éléments représente un travail colossal par client. Multipliez ce chiffre par plusieurs dossiers par jour… et par semaine. Le coût caché est énorme.
Avec la souscription assistée, le courtier sécurise ses recommandations dès la première simulation. L’équipe commerciale propose des garanties adaptées dès le premier rendez-vous et gagne en sérénité sur les dossiers validés car les règles sont déjà intégrées au parcours.
Côté client, l’entreprise obtient une réponse rapide, lisible et contextualisée.
Mouvements de personnel, modifications d’options, mises à jour bancaires, déclarations de sinistres, ajustements de garanties… Chaque modification en cours de vie nécessite aujourd’hui plusieurs échanges. Cette chaîne fragmentée mobilise les équipes sur des tâches à faible valeur ajoutée et fragilise l’expérience client.
Selon Risk & Insurance (LexisNexis, 2024), 64% des courtiers gèrent encore la déclaration de sinistre manuellement et 60% des processus de souscription et tarification restent majoritairement manuels. Ce retard structurel engendre des frictions inutiles aussi bien pour le courtier que pour le client.
Certaines plateformes proposent désormais un espace entreprise digitalisé et synchronisé avec les SI des assureurs pour automatiser les actes de gestion courante.
C’est d’ailleurs une brique essentielle du HUB collectif et du HUB Individuel FASST :
En digitalisant ces flux « en vie », le courtier gagne sur tous les plans : moins de tâches manuelles, moins d’allers-retours inutiles, plus de disponibilité pour le conseil.
Trop souvent, une fois le devis envoyé ou la proposition transmise, un dossier « s’endort » par manque de suivi.
Selon Opportunity Cash (mars 2025), 48% des vendeurs ne relancent jamais leurs prospects après un premier contact. Un chiffre alarmant qui reflète une perte sèche pour les réseaux de courtage.
À l’inverse, une relance bien orchestrée peut tout changer. La probabilité de vente grimpe à 88% lorsqu’elle est effectuée au bon moment selon CRM-Académie, qui s’appuie sur des données LexisNexis. Autrement dit, l’impact d’un bon processus de suivi est aussi fort que celui d’un bon argumentaire commercial.
Désormais, les courtiers les plus structurés s’appuient sur un CRM interconnecté à leurs outils de distribution. Cette interopérabilité permet d’automatiser les étapes du suivi :
En somme, l’automatisation ne remplace pas la relation humaine mais elle l’encadre. Elle garantit qu’aucun client n’est oublié, que chaque devis est suivi, que les relances sont faites au bon moment avec le bon message.
Chaque courtier possède, souvent sans le savoir, un capital de données considérable. Convention collective, options de garanties retenues, historique des affiliations, évolutions d’effectifs, taux de couverture, sinistralité, demandes spécifiques non retenues, causes de résiliation… Ces informations sont disséminées dans des fichiers Excel, des emails, des extranets assureurs, parfois même sur papier. Sans outils adaptés, cette mine d’informations reste inexploitée, dispersée ou inaccessible.
Dans un contexte où les clients attendent un accompagnement structuré, la capacité à mobiliser la bonne donnée, au bon moment, devient un facteur de différenciation fort pour :
Grâce à des outils de visualisation dynamique, les courtiers peuvent dorénavant croiser plusieurs sources de données pour construire une vision complète et actionnable de leur portefeuille.
C’est ce que permettent les modules analytiques du HUB collectif FASST :
La donnée permet d’étayer une recommandation, de comparer objectivement deux scénarios ou d’anticiper un point de friction. Elle donne aussi aux équipes commerciales les arguments pour revaloriser un contrat ou proposer un ajustement.
Selon une étude de Deloitte (2025), 84% des clients assurés en France souhaitent accéder facilement à leurs services en ligne tout en conservant la possibilité d’être accompagnés humainement dans les moments-clés comme la souscription ou la gestion de sinistre.
Deux leviers s’imposent dès lors aux courtiers :
Pour garantir cette expérience hybride, le portail entreprise permet de valoriser la lisibilité de l’offre et la réactivité du courtier :
L’ACPR renforce ses contrôles avec une attention particulière portée aux processus de conseil et à la documentation contractuelle. Les points de vigilance les plus fréquents concernent :
Ces exigences réglementaires deviennent de plus en plus opérationnelles. Et elles ne concernent pas uniquement la souscription. Chaque modification, chaque mouvement RH, chaque avenant peut être requalifié et audité.
Pour les courtiers, la question n’est plus « faut-il se conformer ? » mais bien « comment garantir une conformité fluide, automatique et sans freiner le conseil ? »
Dans ce contexte, les solutions numériques ne sont pas des contraintes supplémentaires : bien intégrées, elles permettent au contraire d’automatiser la conformité sans ajouter d’efforts ni côté courtier, ni côté client.
Des outils comme FlexiDocs permettent notamment de :
En conclusion, la digitalisation ne doit pas être un chantier de plus pour les courtiers. Elle doit répondre à une logique simple : mieux équiper les équipes, fluidifier et fiabiliser les process. Les solutions qui fonctionnent sont celles qui intègrent les usages réels des courtiers.
Chez FASST, c’est autour de cette logique que nous construisons nos outils : souscription assistée, gestion en vie, portails interconnectés, pilotage de la data, conformité automatisée… Parce que dans un marché tendu, chaque minute gagnée, chaque friction évitée, c’est de la valeur ajoutée en plus pour les courtiers.
Les 16 et 17 octobre prochains, l’équipe FASST sera présente aux Journées du Courtage au Palais des Congrès à Paris pour échanger avec vous sur vos enjeux de digitalisation en assurance de personnes. L’occasion de découvrir, à travers des démonstrations d’usage, comment nos solutions répondent à vos besoins quotidiens.
Venez nous voir au stand N17 pour poser vos questions, partager vos pratiques et identifier ensemble des leviers opérationnels immédiatement activables.